Sportingoodz : La solution antigaspi du sport responsable
Fondé par Oscar Mondesir et Paul Monnet, Sportingoodz incarne à la perfection la notion de sport (éco)responsable. La startup marseillaise met en vente des articles de sport neufs, non utilisés par les clubs. Pour lutter contre les 100 000 tonnes d’équipements invendus chaque année, Sportingoodz entre sur le terrain du marché de la seconde main avec ambition, détermination et sens du devoir environnemental.
Les chiffres sont éloquents. Et les mentionner devient d’utilité publique. A commencer par les 100 000 tonnes d’équipements sportifs non-utilisés, chaque année, qui partent bien souvent à la poubelle. Une aberration écologique qui a fait naître l’idée de créer une plateforme de vente en ligne de tous ces articles de sport, neufs, généralement encore sous plastique. C’est le projet Sportingoodz, startup marseillaise fondée par Oscar Mondesir et Paul Monnet.
Deux jeunes entrepreneurs qui n’ont jamais laissé leur passion du sport faire valser leur conscience environnementale. « J’ai travaillé 5 ans dans l’industrie du sport, explique Oscar Mondesir. Chez Adidas comme chez des commerçants de vente d’articles de sport en ligne. Et j’ai été impressionné par la volumétrie du marché… 12 milliards d’euros en France, 250 milliards en Europe. Mais surtout, 100 000 tonnes d’articles jetés, chaque année. Un non-sens pour l’environnement.
On a alors imaginé une offre qui permet de lutter contre ce gaspillage industriel tout en permettant au plus grand nombre d’avoir accès à des produits neufs, pas chers. Défendre l’environnement et rendre le sport le plus accessible possible, ça été notre objectif de départ ».
Soutenu par la bourse French Tech de Bpifrance
Pour se lancer, Oscar et Paul détaillent leur projet novateur aux équipes de Bpifrance. La bourse French Tech s’ouvre à eux et leur permet de mettre sur pied ce qu’ils ont peaufiné pendant des jours et des nuits dans leur tête. Sportingoodz sort de terre et connecte son offre en ligne dans le courant de l’année 2022. Moins de six mois après sa naissance, ce sont déjà plus de 1 000 clients et plus de 10 000 visites mensuelles sur le site de la marque : https://sportingoodz.com. Si le chemin du plein succès est encore loin, sur le terrain du sens et des valeurs, c’est déjà gagné. Sportingoodz donne une seconde chance à des articles de sport jusqu’ici détruits ou donnés à l’autre bout du monde sans réel suivi. Et les fondateurs ont encore mille idées en tête pour faire évoluer l’offre.
Le To Good To Go du sport
Être le « To Good To Go » du sport, c’est l’objectif assumé et affirmé d’Oscar Mondesir. Un entrepreneur conscient des enjeux de son époque pour qui le business est aussi précieux que le sens dans lequel il s’inscrit : « A terme, on aimerait que les clients puissent mesurer l’impact environnemental et social de leurs achats. Pour tant d’articles achetés sur notre plateforme, voilà les effets sur l’empreinte carbone. Un outil de mesure pour le client acheteur comme pour le club sportif qui a fourni l’article non utilisé ». Le monde du sport dans le viseur, Sportingoodz a déjà pu mettre en place des collaborations avec des membres du réseau de Bpifrance comme l’USAM Nîmes Gard, le Stade Briochin. A terme, la startup cible également le monde entrepreneurial avec l’envie d’être une solution d’équipement pour le sport en entreprise. « Avec une inflation au plus haut et un pouvoir d’achat qui se réduit, s’équiper quand on fait du sport devient un vrai sujet, détaille Oscar Mondesir. Nous voulons offrir la possibilité aux salariés comme à leurs familles de pouvoir pratiquer dans de bonnes conditions et à moindre frais. Dans une logique environnementale et éco-responsable, qui leur correspond de plus en plus ».
Comment ça marche ? Le plus simplement du monde !
Pour faire appel aux services de Sportingoodz, rien de plus simple puisque la startup propose un service clé en main, de A à Z. L’ensemble du process est géré par les équipes d’Oscar et Paul qui se chargent de récupérer les invendus jusqu’à la revente finale aux clients. Les clubs sportifs n’ont rien à faire. Si ce n’est d’être fier de participer à une action environnementale tout en récupérant un peu d’argent sur les inventaires jusqu’ici jetés à perte. Une solution 100% gagnante. A commencer pour notre chère Planète.