Volley : Le NRMV bat tous les records !

Au fur et à mesure des années, le Nantes Rezé Métropole Volley est devenu un bastion incontournable de Ligue A. Un club qui a su se construire au rythme des succès et d’un outil qui propulse le NRMV sur la scène européenne désormais, la salle de la Trocardière. Une enceinte qui permet aux Nantais de rêver sans limite… 

 

Formation, recrutement, réseau, budget et équipements. Les 5 piliers qui permettent à un club sportif de se construire, de grandir et de gagner, dans la durée. Le Nantes Rezé Métropole l’a bien compris et met en place son projet depuis bientôt 20 ans. Né de la fusion des Ailes sportives Bouguenais-Rezé volley-ball et du Club sportif Léo Lagrange volley-ball de Nantes (en 2006), le NRMV fait désormais partie de l’élite du volley français. Et parmi ses atouts, la case « équipement » est parfaitement cochée avec la salle de la Trocardière. Un trésor pour le club nantais. 

 

4 725 spectateurs, du jamais vu ! 

Depuis 2018, la salle de la Trocardière illumine le championnat de volley français. Les ambiances surchauffées nantaises sont désormais une étape incontournable de chaque équipe et le succès se confirme de mois en mois. Cette saison, le NRMV a battu tous les records d’affluence. Le choc contre Tours a été suivi par 4 725 spectateurs ! Salle comble, dans une ambiance indescriptible… « Cela devient une marque de fabrique, sourit Thierry Rose, président du NRMV. C’est un challenge qui anime le club. On a encore plein d’idées et quelques pistes pour franchir encore un cap. Les spectateurs attendent cela. Tous les salariés du club, sportif et non sportif, ont su exploiter le bel outil de la Trocardière. Une fusion entre le public et les joueurs s’est faite. Les deux records d’affluence battus cette année démontrent l’excellent travail des différents acteurs, qui œuvrent tous les jours pour la mise en lumière du NRMV ». 

 

Job dating et data base 

Avec la Trocardière entre les mains, les équipes du Nantes Rezé Métropole Volley redoublent d’envie et d’initiative pour animer son réseau et ses grandes soirées de match. Depuis trois ans, le club a notamment mis en place des jobs dating au cœur des coursives, permettant aux spectateurs de venir à la rencontre du monde entrepreneuriale. En 2020, un partenariat avec Airbus a permis au NRMV d’innover en mettant en relation son public avec la filière aéronautique. Des expériences gagnantes qui ont été renouvelées plusieurs fois, en novembre et mars dernier notamment. « Cela nous a permis de toucher des entreprises avec lesquelles nous n’aurions peut-être pas eu de contact de manière ‘classique’, explique Morgane Legall, responsable marketing et communication. Dans notre flux de spectateurs, il y a des demandeurs d’emploi ou des personnes en réflexion professionnelle et ce job dating permet de créer des opportunités là où on ne les attend peut-être pas ». La démarche dénote et fonctionne. Au même titre que l’utilisation de la data par les équipes du NRMV. Avec un public de plus en plus présent, le club dispose d’une base de données de plus en plus dense et qualifiée. Un levier supplémentaire pour dynamiser le lien avec les supporters, proposer des offres et fidéliser sa fan base. Un travail mis en place depuis 5 ans qui paye. Comme beaucoup de choses mises en place dans l’enceinte nantaise. 

 

« Être européen est une nécessité pour maintenir l’attractivité » 

Avec plus de 50 000 spectateurs cumulés sur la saison, le Nantes Rezé Métropole Volley fait figure de modèle en Ligue A. Une réussite événementielle qui va de pair avec les bons résultats du club. Désormais, le NRMV est un « gros » du championnat et un prétendant européen qui assume ses ambitions : « Le club a connu deux campagnes européennes, l’une très courte et l’autre nous a amenés en demi-finale de la Challenge Cup, explique Thierry Rose. On a une petite expérience. Mais nous sommes conscients qu’il y a de nombreux points à travailler. Maintenant, quand vous êtes à Nantes, la concurrence sportive est intense. Être européen est une nécessité si on veut maintenir une certaine attractivité ». 

 

Tous derrière Henno 

L’autre point fort du club, dans le volet « formation et recrutement », c’est d’avoir confié les rênes à Hubert Henno. Personnage mythique du volley français avec 254 matchs en équipe de France et un record de longévité (il a raccroché à 42 ans !), l’ancienne gloire de Tours pilote à merveille un NRMV qu’il façonne de ses mains. Thierry Rose : « On a la chance d’avoir à nos côtés des joueurs expérimentés et surtout un entraîneur, Hubert Henno, qui dispose de connaissances à forte valeur ajoutée. C’est une opportunité pour le NRMV. Il faudra échanger avec les différents acteurs du club afin de manager une saison sportive mixte Ligue AM et Européenne. Ensuite, on pourra espérer faire des performances. En tout cas c’est une motivation forte ». Si le rêve d’une finale contre Tours s’est envolé en demi-finale contre Chaumont (1-2), les Nanto-rezéens ont déjà pris rendez-vous pour la saison prochaine avec la ferme intention de faire à nouveau vibrer la Trocardière comme l’armoire à trophée. 

  

Le mot de Thierry Rose, président du Nantes Rezé Métropole Volley 

« Tout d’abord, j’aimerai dire que les Meneurs sont une mine d’or. Le partage d’expériences permet à nos clubs d’essayer, de franchir des étapes. Tout cela nous permet de créer des traits d’union avec le monde de l’entreprise. Notre exemple, c’est notre partenariat avec la Fab Academy, pôle de formation de la région nantaise. Ils ont des valeurs fortes tournées autour de la formation adaptée, du challenge professionnel de haut niveau avec le Championnat de France des métiers et surtout cette volonté de donner la chance à des jeunes de trouver leurs places dans le monde professionnel. Nous avons au sein du club des hommes et des femmes qui œuvrent au quotidien avec la même approche. Nous avons appris à nous connaitre cette année. Nous avons expérimenté des opérations promotionnelles tels que les forums RH. Nous avons encore plein de choses à expérimenter, plein de moments à partager »